J'ai faim ! [Libre mais prio a Balrog et Hugorios]

Fango avait depuis longtemps quitter la grotte dans laquelle il a passé son enfance pour trouver de la nourriture, il avait faim, très faim, mais en cette saison, les animaux se réfugiaient et Fango n'avaient jamais vraiment chassé.

-"J'ai faim, j'ai faim, et il n'y a même pas un simple lapin a croqué ici !"

Son ventre fit un gargouillis et se contracta, i fallait quelque chose à se mettre sous la dent, il continua de marcher et entendit derrière lui un bruit de brindille qui se casse, il se retourna lentement et vit une silhouette, c'était un loup ! Il voulut crier et courir vers lui, mais il repensa au loup du Vaati camp, il commença à trembler de tout ses membres et demanda d'une voix tremblotante et faible :

-"Il y a quelqu'un ?"

Le temps nous manque ... Le temps s'échappe ...

Je marchais d'un pas tranquille aux alentours d'une de mes cachettes. L'air montagnard emplissait mes poumons, je l'humai en bref instant. Une nouvelle odeur, odeur inconnue.
J’accélérai, filant telle une ombre dans la forêt. Les brindilles craquaient sous mon poids, je n'y prêtai pas la moindre intention, après tout cet intrus était chez moi et il me fallait le faire déguerpir. J'étais assez loin pour qu'il ne l'entende pas.
Lorsque j'aperçus sa silhouette dans le lointain, je ralentis, reprenant mon souffle, restant aussi silencieuse qu'une âme perdue. Je m'approchais silencieusement, évitait soigneusement tout les pièges sonores sur ma route. Je réfléchissais à beaucoup de choses et remarquais alors sa petite taille. Un louveteau ... Boarf rien de très grave ! Une lueur d'amusement brilla un instant dans mes prunelles grises. J'avais eu une idée, certes pas géniale mais assez marrante.
Caché dans les forêt j'émis un grondement sourd. Telle une bête furieuse je grondais le plus fort possible. L'autre était transis de peur, il tremblait de tout ses membres. C'était si amusant ! J'entrepris de tracer de larges cercles autour de lui. Il était dans une clairière en haut des montagnes, j'étais encore dans la forêt, me camouflant aisément. J'arrêta d'un seul coup et observa le petit bout, il tremblait comme une proie. Je marchais silencieusement, décrivant ma spirale dans les bois, je fis craquer quelques brindilles et sortit de ma cachette, juste derrière lui. Il ne m'avait pas encore repérer.
- Bou ! murmurai-je à son oreille.
Un frisson d'excitation se dispersa dans mon corps, ma fourrure luisait au soleil, faisait miroiter sa lumière. J'étais resplendissant ...

Personne ne répondit, le loup émit quelques grondement et fit de longs cercles autours de Fango, Serait-ce un membre du Vaati Camp ? En tout cas, il était rapide, si rapide que Fango le perdit totalement de vue...
Où était t-il ? Il pouvait surgir de nul part et bondir sur le petit et n'en faire qu'une bouchée, cela ne faisait que faire trembler Fango de plus belle.
Soudain un bruit sourd retentit et se posa derriere lui :

"Bouh !" Chuchota une voix dans son oreille,

Une chose était sur, cet être ne voulait pas de bien à Fango, il courut le plus rapidement possible et bondit sur
un gros rocher, il grimpa, sauta et courut pour fuir son adversaire, il arriva dans une grotte et s'y cacha, son adversaire le suivait encore ? Il ne savait pas mais il se cacha derrière un tas de graviers formé suite à un éboulis.
Il faisait bon et il était caché, mais quelque chose clochait, il pouvait humer une odeur de loup, quelqu'un venait souvent ici, peut-être était-ce son poursuivant qui finirait par venir ici d'un moment à un autre...

La petite chose bondit en avant. Il était pris de panique totale. C'était si amusant de le voir ainsi. Il bondit sur un rocher et alla se cacher dans une de mes grottes favorites. Je pouvais humer son odeur de là. Je connaissais aussi un raccourci, un autre passage que l'entrée de la grotte. Je m'y engouffra aisément et attendit, oreilles dressés. Je découvris le petit qui croyait s'être caché derrière un éboulis. Il croyait être caché. Je rigolai intérieurement.

Je l'observai qui scrutai mon apparition à l'entrée de la grotte. Et encore une fois je pris toute mes précautions. D'un pas silencieux j'avançai vers lui et émis un petit:
{color=white]- Je t'ai trouvé !
Un sourire étira mes babines dévoilant une rangée de crocs acérés ...

[/color]

Miam ! Cette viande était délicieuse, Fango ne pensa plus à rien et en oublia presque qu'il était poursuivi.

- Je t'ai trouvé !

Fango bondit de surprise, le loup avait les babines retroussés et le regardait avec un sourire faisant froid dans le dos, plus aucun, doute, ce loup ne lui voulait pas du bien, Fango avait essayé de fuir, il n'avait pas réussi, plus aucune issue n'était possible.

- Ne me faites pas de mal, je vous en prit !

Fango se mit à pleurer, il ne voulait pas finir mort comme sa soeur ni membre du Vaati camp comme son frère, il le supplia et mit ses pâtes devant ses yeux, comme si ne rien voir pouvait l'aider à oublié sa peur.

Un frisson amusé me pris lorsque je vis sa petite bouille se décomposer. Il avait sursauter et maintenant gémissait comme un louveteau qui vient de perdre sa mère. Pathétique. Je m'éloigna un petit peu et m'allongeai sur le sol. Je posai ma tête sur la surface dure de la roche et regardai le petit droit dans les yeux. Qu'il était minuscule avec une bouille apeurée. Il semblait si fragile, si misérable, ça me donnait des nausées. Il avait trouver un morceau de lapin dans son tas de gravier et avant que je ne lui fasse peur, le mangeait. Il me pria même, implora que je ne lui fasse pas de mal. L'odeur des Insurgés emplissait la caverne, je l'étais rien de plus. Il était solitaire. Je crachai de dégoût et replongeai mon regard impénétrable dans le sien.

- Faible louveteau ! Je m'appelle Balrog.

Un sourire étira mes babines, vous voyez le genre ~~commentçaclaquetrpopsamémé~~ charmeur. Je baillai et attendait une quelconque réponse de sa part. Nan en fait je m'en fichais, je me levai et sorti de l'antre.

Il faisait plus frais dehors, une brise soufflait, imprégnant mon pelage d'une odeur de sapin et de terre mouillée. Il avait plu ... les nuages recouvraient le ciel, temps de guerre, temps de combat ...

Le loup regarda Fango avec un air de dégoût et de mépris.

- Faible louveteau ! Je m’appelle Balrog.

Fango s'attendit à ce qu'il lui saute à la gorge et lui arrache les membres un par un, ais il ne fit rien, il se contenta de le regarder avec un sourire charmeur, il bailla puis sortit et huma l'air, Fango resta dans la grotte et se dit que ce "Balrog" n'était peut être pas si mauvais après tout, et qu'il voulait seulement rire, Fango stoppa ses pleurs et sortit, s'assit à coté de Balrog et lui dit :

- Tu es un solitaire toi aussi ?

Il avait enfin fini de chouiner l'autre morveux ! C'était pas trop tôt. Ma queue battit l'air intempestivement. L'odeur aigre d'un intrus. D'un autre type d'intrus. Un grondement jaillit de ma gorge. Un puma sortit des fourrés.

- ça sent la viande pas fraîche, le matou mal lavé on dirait ! ricanai-je.

L'animal feulait pour de bon, crachant furieusement contre le louveteau et moi. Ni une ni deux j’attrapais le mioche et le balançai dans la caverne. Il atterrit contre l'éboulis. J'imagine qu'il n'avait rien de casser, m'enfin bon j'avais pas le temps de me préoccuper plus de lui.

- Je suis un Assassin chez les Insurgés si tu veux tout savoir. criai-je au petit. Maintenant reste caché petit je m'occupe de ce gros minou et je viens te chercher.

L'animal bondit, toutes griffes en dehors. Je sentis son poids s’abattre sur moi. En une torsion je me dégageais, filait droit vers un arbre. Je sautai agilement sur les branches de l'énormes pin. Prenant appui sur l'une d'elles je croquai une pomme de pin et la balança sur le fauve qui partit en grondant. Il s’approcha de la grotte dans laquelle était planqué le jeunot. *Et c'est reparti ! Je vais encore devoir jouer les héros, quelle tâche ennuyante à mourir!*
Je descendis aussi rapidement de mon arbre et attaquai une patte du gros matou. Surpris il recula, gonflant le poil, montrant les crocs.

- Couchée la bête !

Je fonça, percuta son corps, attrapant sa gorge. Mes crocs s’enfoncèrent dans sa tendre chaire. Je secouai la tête, faisant tomber une pluie de sang qui éclaboussa le sol. L'autre répliqua d'un coup de patte sur mon flanc, qu'il laboura copieusement de ses griffes. Je lâchai un bref juron et serra violemment mes mâchoires. Il couina comme un chaton. Je le relâchai et fit mine de le poursuivre lorsqu'il battit en retraite puis je revins sur mes pas ...

Un puma bondit d'entre les buissons et sauta sur Blarog, un combat sans merci débuta, Balrog ne se débrouillait pas mal, mais il laissa quand même entrer le puma dans la grotte, le puma regarda Fango et se lécha les babines, Fango se retourna rapidement et envoya des graviers dans les yeux du puma grâce à sa queue, Balrog revint et mordit le puma aveugle dans la gorge, il attrapa le loupiot et le jeta au fond de sa caverne.

- Je suis un Assassin chez les Insurgés si tu veux tout savoir. Maintenant reste caché petit je m'occupe de ce gros minou et je viens te chercher.

Les insurgés, Fango avait souvent entendu parler de se clan, son père (de coeur), Firenzia voulait se réfugiait chez les Insurgés pour que sa compagne n'ait plus à supporter les atrocités de cette guerre et à avoir peur que son mari ne rentre pas chez lui le soir, malheureusement, son père mourut avant d'avoir put atteindre le bastion des Insurgés, Fango honorerait la décision de son père et rejoindrait les Insurgés.
Une parole venant de dehors se fit entendre :

- Couchée la bête !

C'était Balrog qui avait tué le puma.
Fango avait déjà des idées en tête, il devait venger sa famille en tuant Shyrkan, il devait retrouver Némésis, son frère disparu, mais pour ça il fallait être fort, pour être fort il allait avoir besoin d'un maître, Balorog, peut être ? Mais pour rejoindre Balrog et fallait rejoindre les Insurgés, toutes ces idées se bousculèrent dans sa tête, c'est décidé, il allait s’entraîner et devenir fort, quand il le serait, il irait trouvé Balrog et lui demandera d'être son maître.
Fango sortit de la grotte et vit Balrog partir vers la forêt tropicale Amithée.

Fango courut vers le centre des montagnes, une fois arrivé au sommet, la nuit été tomber, c'était la pleine lune, il leva la tête et hurla :

- Shyrkan ! Je deviendrais fort et tu mourras ! Profite des derniers instants de ta cruel vie !

Suite dans : Je deviendrais fort !

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