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 Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog]

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Frankenwinnie
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Frankenwinnie


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MessageSujet: Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog]   Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog] EmptyMer 20 Avr - 18:13


« Topic libre mais priorité à Balrog »Du grabuge...
... qui fait froid dans le dos



    « Pourquoi sont-elles venues ici... Pourquoi font-elles ça... Pourquoi ne pas nous laisser tranquille... ? »

    Les murmures glacials restèrent ainsi en suspend. D'où venaient t-il ? Étaient-ce la dangereuse forêt des brumes, qui se mettait à communiquer avec les êtres vivants ? Bien sur que non. Ces murmures, c'étaient ceux d'une louve. Une louve noire. Une vieille louve noire. Une vieille louve noire qui avançait lentement sur le sol brumeux, esquivant avec une souplesse certaine les différents obstacles qui s'offraient à elle. Pendant la saison froide, seuls les Insurgés les plus vieux pouvaient se déplacer à travers la forêt sans se perdre, sans se prendre les pattes dans des racines, sans se faire mordre jusqu'au sang par de dangereux reptiles.

    En effet, déambuler à travers cette forêt recouverte de brume et dont le sol était jonché d'herbes folles n'était pas une mince affaire. Mais la noiraude semblait se déplacer avec une facilité surprenante, baissant machinalement la tête pour éviter une liane, faisant de brusques virages à 90° pour contourner un vieil arbre et bondissant agilement par dessus une immense racine. La louve semblait maigre, terriblement maigre, à tel point que l'on pouvait se demander comment elle faisait pour ne pas se briser en mille lorsqu'elle atterrissait après avoir survolé un obstacle. De plus, elle avait une allure des plus étranges : elle se tenait le museau ras au sol, les épaules baissés, la queue basse et ses oreilles semblaient être prêtes à tomber par terre tant elles pendaient négligemment.

    Cette louve, quelques uns la connaissaient, peu l’appréciaient, beaucoup auraient voulu sa mort. Il s'agissait tout simplement de Frankenwinnie, plus communément appelée Franky, triste mère du "Seigneur Vaati". Cette louve avait la réputation d'être quelqu'un de très perturbé mentalement, pourtant fut un temps où c'était une femelle tout à fait banale, avec qui communiquer était quelque chose d'agréable. Mais maintenant, cette louve au pelage souillé et au regard vide n'attirait plus personne. Seul les Insurgés arrivaient encore à supporter son regard emprunt de frayeur et de détresse. Quant aux autres, ils la fuyaient du mieux qu'ils pouvaient, ne supportant de côtoyer une louve inspirant tant de pitié. C'est comme s'assoir en face d'un handicapé mentale dans le bus. On baisse le regard, on se sent gêné, on souhaiterait être ailleurs, et on espère que cette pauvre personne n'a pas l'impression qu'elle nous dégoute. On ne sait comment réagir, aussi préférons nous les fuir. C'était exactement ce sentiment qu'inspirait la vieille et rachitique louve arctique.

    Et que faisait donc cette pauvre femelle, à murmurer des paroles imperceptibles en rasant le sol du museau, semblant chercher à se fondre avec celui-ci ? Elle fuyait. Elle fuyait avec horreur la scène de combat auquel elle avait faillit participer. Quelques heures plus tôt en effet, la demoiselle en noir avait décidé d'aller chercher quelque chose à grignoter dans la Mangrove Ni, terre fertile où il était facile de dénicher un petit quelque chose à se mettre sous les crocs même en saison froide. Ce qu'elle y avait vu ? Des intrus. D'ignobles, d'horribles, d'effrayant intrus. Ils étaient deux. Enfin, elles étaient deux. Deux louves qui, de là où se trouvait Franky, paraissaient énormes, monstrueuses. Pourtant... Notons que la noiraude, louve arctique d'origine, ne mesurait pas moins de 110cm. Et les étrangères qu'elle avait croisé devaient mesurer allez... 10 ou 20cm de moins. Pas de quoi être effrayée en somme ! Cependant, elles faisaient deux fois sa largeur au moins, leur musculature était telle qu'on aurait put les confondre avec des mâles, et leurs crocs, bon dieu leurs crocs ! Arthur le roi et son excalibure auraient pâlie devant de telles lames. Et c'était sans compter sur la paranoïa maladive qui habitait notre pauvre Insurgée. En effet, tout ce qui avait le goût, l'odeur ou l'apparence du danger lui paraissait toujours monstrueusement grand, étonnamment puissant, diaboliquement cruel.

    Aussi la vision de ces deux horribles intruses la terrifia-t-elle, alors qu'elle était planquée entre les arbres de la Mangrove Ni, dans la vase et l'eau trouble, le ventre à ras le sol, la queue enroulée contre celui-ci et les oreilles plaqués contre son crâne. Elle s'était tellement écrasé sur le sol qu'elle buvait presque la tasse, l'eau de la Mangrove s'engouffrant dans ses narines. Elle avait dut faire preuve d'un sens hors norme du contrôle de soi pour ne pas tousser ou hurler de terreur. Et elle resta crispée dans cette position pendant au moins... allez, 15 atroces minutes. 15 minutes à s'immobiliser, 15 minutes à respirer le moins possibles, 15 minutes à se crisper, à s’aplatir, à tirer sur tout ses muscles pour ne pas commettre un seul mouvement qui l'aurait trahit. Elle était en territoire Insurgé, sur SON territoire, certes, mais jamais Ô grand jamais elle n'aurait osé imposer cela aux deux affreuses louves.

    Et c'est alors qu'un miracle se passa, que l'inespéré se produisit : un assassin des Insurgés fit son apparition. Presque immédiatement, la louve laissa échapper un profond soupir de soulagement. Alors que son sauveur s'adressait aux deux impertinentes sur un ton des plus menacent, Franky commençait tout juste à se détendre. Et une douleur atroce se fit aussitôt ressentir dans tout ses muscles. Pendant quelques secondes, elle crut qu'elle était paralysée. Mais finalement, tout ses muscles lâchèrent d'un coup, la faisant sombrer dans l'eau. À bout de forces, la louve ne parvint pas à revenir à la surface. Et pendant plusieurs minutes, elle resta ainsi, immobile, au fond de l'eau. Jusqu'à se qu'elle perde connaissance. Son corps immobile dériva lentement, jusqu'à ce que, 10 secondes plus tard, elle ne se réveille en sursaut, bondissant à la surface de l'eau et inspirant l'air comme si c'était tout ce qu'elle savait faire, comme si l'avenir du monde en dépendait. L'air se jeta dans ses poumons, lui causant une brusque douleur qui la fit tousser à plusieurs reprises. Puis elle se jeta immédiatement sur la terre ferme, totalement à bout de force, les muscles endoloris. Mais elle s'en fichait, elle était désormais loin, loin du danger, loin des deux malfrates, loin de la menace et des coups de crocs. C'était un soulagement tel que Franky se sentit envahir par le bonheur pendant quelques secondes. Et puis elle revint sur terre, parmi les vivants, parmi les mortels.

    ° Pourquoi sont-elles venues ici... Pourquoi font-elles ça... Pourquoi ne pas nous laisser tranquille... ? °

    Ses paroles paniquées résonnèrent dans son crâne. Que voulaient-t-elles, que faisaient-t-elles ici ? Étaient-ce des éclaireurs de la Confrérie des Rôdeurs en quête de nouvelles terres ? Des Érudits Illuminatis quémandant un territoire pour l'élaboration de leur plan divin ? Ou bien... des... membres du... Vaati Camp... en mission pour... exterminer toute la meute... ? Le sang de Franky ne fit qu'un tour dans son corps, il lui sembla que la température de son corps chutait brusquement. La douleur dans ses muscles était plus douloureuse que jamais. Elle se mit à trembler, à trembler tel une feuille, à trembler telle une épileptique, à trembler telle une vieille. Elle était encore avachis sur le sol, ses pattes et sa queue repliés contre elle, et la peur l'envahissait. Non, il ne fallait pas que ce soit des membres du camp maudit, surtout pas ! NON !

    Comme foudroyée par un éclair, la noiraude bondit sur ses pattes et se mit à courir en direction de la forêt, s'engouffrant dans la brume de celle-ci. Et elle courait, et elle courait, telle une ombre, telle un fantôme. Ses pas étaient si rapides, si vifs, si souples, si agiles qu'on aurait put croire qu'elle glissait sur le sol à la manière d'une vipère. Son souffle était saccadé, et ses yeux étaient emplis de larme. Elle semblait prise d'une crise de folie, d'une frénésie diabolique. Mais elle était si faible que sa course folle ne dura pas plus de 5 petites minutes. Ces 5 minutes passées, elle se mit à ralentir et se remit au pas. Nous en voilà au début de notre épilogue.

    « Pourquoi sont-elles venues ici... Pourquoi font-elles ça... Pourquoi ne pas nous laisser tranquille... ? »

    De l'état de pensée, les paroles étaient devenues murmures. Et la louve continuait de les prononcer, comme hantée par elles. Elle marchait, sans but, évitant toujours les obstacles machinalement. On ne savait où elle allait, mais une chose était sure : elle y allait.


    [BON alors wow je ne pensais vraiment pas écrire autant, et je suis désolée de te pondre un truc pareil d'une manière aussi brusque xD C'est juste que j'avais besoin de bien me mettre dans la peau de ma Franky, mais tu n'es nullement obligée d'écrire la moitié de ce que je viens de faire, parce que personnellement je ne pense pas tenir le rythme longtemps et au final ça me découragera simplement ^^']
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Kaybe
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MessageSujet: Re: Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog]   Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog] EmptyJeu 21 Avr - 9:39

La sincérité absolue ne peut conduire qu'à l'immobilité ou à la folie. C'est ainsi que je suis vil et fourbe et pourtant je suis un fou !

Spark In The Dark – Alice Cooper


  • Le jour s'était levé depuis bien longtemps déjà. Je me trouvais sur mon territoire, dans la Mangrove Ni. Lieu où deux intruses s'étaient faufilées. Il ne m'en avait fallu que peu de force pour les faire déguerpir. Après tout, il n'avait fallu qu'une étincelle d'intelligence, une pointe de génie, une pincée de cruauté. Au final elles étaient parties. C'est tout ce que j'avais demandé. La seule chose négative dans tout ça, c'était les quelques balafres que j'avais récolté, en plus de celles déjà présentes sur mon pelage blanc. Douleur cuisante sur les flancs, picotements désagréables sur l'antérieur droit. Mais bon, j'en avais vécu des pires. Qui m'avaient causer quelques soucis, torture et mentale, et physique. Ce n'était rien, j'oubliais vite, quoi que ça dépendait des choses. Bref, c'est ainsi qu'une fois que j'eus chasser les intruses, j'avais rejoins mon antre dans un grand arbre, puis m'étais soigné, désinfectant les plaies avec quelques plantes. J'avais mâchouillé diverses racines, pour me faire guérir plus vite et me faire oublier un peu la chaleur dévorante de mes blessures. Je sortais du tronc, humant les effluves de la mangrove. Odeur humide de mousses, de plantes et de champignons. Il fallait que je me mette à la recherche d'ingrédients. J'emportais avec moi une boule de spore de champignon vénéneux. Au cas où je serai attaqué par surprise, ou je ne sais quel embuscade. Avec agilité je descendis, l'écorce glissante me fit quelque peu trébucher, mais pas tomber. Je retombai sur le sol avec grâce. Connu pour ma souplesse et mon élégance. Non, c'était faux, j'étais de une pas connu et de deux seule la réputation des territoires Insurgés était faite grâce à moi. L'intrus qui entre n'en ressort pas sans blessures, ou pas du tout. Mon humeur dépendait du sort des inconnus.

  • Le sol était mou, mes pattes s'enfonçaient à moitié dans la boue qui recouvrait le sol des marécages. L'eau vaseuse s'engouffrait dans mon pelage, l'odeur d'humidité emplit mon museau. J'éternuai, étouffé par ses effluves nauséabondes. Si il y avait bien une chose que je détestais c'était bien l'eau dégoutante de ces terres. Le niveau de l'eau montait à certains endroits. Je fus obligé de nager. Brassant le liquide vaseux de mes fines pattes. Pour un mâle je n'avais rien de très impressionnant. Et je me servais de cette apparence fragile pour piéger mes ennemis. Beaucoup d'entre eux me sous-estimaient, ils le payaient chèrement. Mon regard d'acier se posa sur la rive la plus proche. Vivement que je sorte d'ici au plus vite, l'atmosphère devenait étouffante. En quelques brasses j'arrivai enfin sur la terre ferme. Enfin ferme c'était un grand mot. Les pattes maculées de boue et de vase je sortis de l'eau crasseuse. Ma seule occupation fut de trouver un cours d'eau limpide et froide. Je fis pivoter mes oreilles dans toutes les directions, la truffe au vent j'humai l'air ambiant. Je me mis en chemin, trottant rapidement. Et le fracas était assourdissant. Une cascade. Et l'eau d'un bleu clair, un véritable régal. Ni une ni deux je plongeai. Battant frénétiquement des pattes, j'approchai de la chute. Amusement, mon cœur fut rempli de joie. Un élan de liberté lorsque je tomba. Et un cri de bonheur éclata à l'air libre.

    -Oooooooolééééééé !

    Le choc ne fut pas rude, bien au contraire, j'atterris dans un bassin, soulevant des gerbes d'eau propre. Qui a dit que les assassins n'avaient pas leurs moments de joie intense ? Même le plus renfermé d'entre nous pouvait s'amuser tel un louveteau. J'en étais l'exemple vivant.

  • Une fois ma baignade achevée, je m'ébrouai, balançant mille gouttelettes n'importe ou. Je m'allongea au soleil, un trou dans la végétation me permettait de me réchauffer. Le soleil jouais avec mon pelage, le faisant luire. Luire d'une force extraordinaire. Si bien que j'envoyais des rais de lumière un peu partout sur le sol. Entouré d'herbes odorantes je me laissa aller, me roulant sur le sol. La fougue de la jeunesse m'envahit, avec frénésie je me frottai contre la terre, me débarrassant de l'eau et des bestioles dans ma fourrure. Blanche comme neige. Aussi luisante que la lune, astre mythique à l'aspect divin. Aux reflets argentés, à la lueur pâle. La lune, ma plus grande amie, mon amour éternel. Je ne me lassai jamais de contempler sa splendeur. Ses multiples cratères plus foncés, sa rondeur. Rien que d'y penser j'en avais des frissons d'excitation. Un astrophile moi ? Peut-être, bien que ce mot soit-un néologisme, il me convenait parfaitement. C'est avec une vigueur renouvelée que je me redressais. Et de ma piètre hauteur j'observais ce qui m'entourait. Un cours d'eau fuyant, une cascade bruyante et la forêt. La forêt tropicale, avec ses odeurs alléchantes, avec ses multiples plantes et racines, avec son impressionnante densité végétale, sa diversité des êtres vivants et surtout sa brume épaisse et blanche. Un endroit à fantômes n'est-ce pas. Pourtant j'avais déjà foulé sa surface immense. Et je ne m'étais jamais ramassé. Bien que cela ne sois pas une fierté gigantesque je me devais de vous le préciser.

  • Et ainsi j'entrai dans les fourrés qui composaient cette forêt avec curiosité. J'avais toujours été surpris par le nombre d'espèces vivant ici. La brume opaque m'enveloppait. J'adorais cet endroit, je passais inaperçu, me confondant tel un caméléon de mon pelage aussi blanc que le brouillard environnant. La truffe au sol, j'essayais de dénicher quelques plantes et racines intéressantes. Un petit champignon vénéneux peut-être ? Qu'importe, j'avais perdu ma boule de spores urticantes dans la rivière, je me devais de remplacer cette perte. Bien que j'aimais le silence j'entonnai une petite chanson. N'ayant rien trouver d'intéressant je me devais de m'occuper l'esprit.

    ♪ ... Come around midnight
    We'll be crawlin' on the floor
    Burnin' with the fever
    And yellin' out for more … ♪

  • Et au fil des secondes qui s'écoulaient, au fil de mes pas, alors que je m'enfonçais de plus en plus dans la végétation luxuriante de la jungle, les racines s'enchevêtraient, leur densité augmentaient, il y en avait tout un amoncellement. Un tas de verdure, qui courait sur le sol. Elles se chevauchaient sans cesse mais n'appartenaient qu'a un arbre. Le plus grand, l'immense guanacaste. 55 mètres de haut pour 3 de large. Cet arbre était sans doute là depuis belle lurette, et personne n'y avait touché. Enfin à part la meute des Insurgés qui le protégeait férocement. Plusieurs rumeurs courent à son sujet, certains le dise crée par les hommes, résultat d'une expérience, d'autres qu'il est hanté, et plusieurs croient qu'un dieu l'habite. Mais je savais que ces rumeurs étaient fausses, il avait juste poussé là comme tout les autres arbres, c'était le cœur de la forêt, en conséquent le premier de la jungle. Ainsi c'était le plus grand, le plus gros. Je vérifiai rapidement si aucune personne étrangère n'avait pénétrer en ces lieux et je ne découvris que la rassurante odeur de ma meute. Plus particulièrement celle d'une louve peu commune. Mère de Vaati, Malicia et de Taïga. Deux de ses rejetons étaient maléfiques, emplis de haine et de cruauté. Mais tous trois étaient du Vaati Camp. La pauvre mère était devenue folle suite à la possession du corps de ces enfants. Elle restait cependant attachée à un loup, Hawk, le père de ses bébés. Mon cœur se serra dans ma poitrine. C'était la seule louve que je supportait, la seule que j'avais envie d'aider. Comme moi elle était habitée par des voix. On la traitait de folle, de cinglée. Elle l'était mais je savais qu'au fond d'elle même elle s'en voulait. C'est ainsi que je l'appelai de ma voix douce et grave, sur un ton amical:
    - Winnie ? C'est moi Balrog, tu te souviens ?
    Et d'un pas hésitant je m'approchai. Elle tremblai, elle avait le souffle court. D'un oeil attachant je plongeai mon regard dans le sien. Elle était perdue, affolée. En tant que membre de sa meute je me devais d'être protecteur. C'est ainsi que je la rejoignis, doucement. Son regard, ses yeux pailletés d'or. Elle était très maigre et traînait sa vieille carcasse avec peine. Son pelage noir tombait par endroits, révélant sa peau rose et ses os. D'aspect pathétique, cette louve était rongé par les remords. Et pourtant je ne la plaignais pas. Non, je ne la plaignais pas, je la comprenais. Quand on a donner la vie à des monstres on a de quoi s'en vouloir. Peut-être que ma mère aurait dit pareil si elle me voyait maintenant. Assassin de fonction, actif de nuit comme de jour. J'avançai la tête basse, la queue à mi-hauteur vers elle. Je ne devais pas être une menace, elle le savait. Mais dans son état elle pouvait avoir des réactions imprévisibles.

  • Je l'atteignis, elle semblait tétanisée. Ses muscles étaient tendus à craquer, son cœur battait follement dans sa poitrine. Elle n'avait toujours par repris sa respiration. Du bout du museau je touchai le sien.
    - Dis Winnie, ce n'est que moi. Calme toi …
    Mon ton se voulait rassurant, mon regard empli de tendresse. Non je ne la draguait pas ! Bande de petits pervers ! Je ne l'avais pas vu depuis longtemps. Elle était juste en train de marcher quand elle s'était brusquement arrêtée. Et la voilà en pleine crise. Elle répétait toujours la même phrase. Je ne savais de quoi elle parlait. Et en boucle elle parlait, tel un magnétophone. Sa voix n'était que murmure, j'en avais des frissons. C'était si effrayant de voir un ami comme ça, dans cet état. La folie nous rongeait tous un peu.   « Pourquoi sont-elles venues ici... Pourquoi font-elles ça... Pourquoi ne pas nous laisser tranquille... » Toujours aux aguets, j'écoutais les bruits de la forêt. Mes ses paroles entraient dans mon crâne. Elles me torturaient. Le ton sur lequel elle les prononçait était inquiétant. J'allais passer le reste de ma journée à la rassurer, ou du moins tenter.

  • La folie est un mal qui nous entraine indéniablement vers une mort certaine. Mais avant de mourir, vous vivez en fou. Possédé par ce démon. Nous avons tous vécu une folie. Mais il en existe bien des sortes. Certaines peuvent être soignées, les folies de la jeunesse, les folies amoureuses. D'autres non, folies du cœur, folies de la tête. La schizophrénie est une folie comme les autres. Au moins vous êtes sûr de ne pas être seul, des voix incessantes parlent dans votre tête. Il existe des folies mortelles. Celle de l'apprentissage. Celle dont tous les Illuminatis sont touchés. Leur savoir sera de toute façon perdu définitivement quand la mort les emportera. C'est une véritable folie, et ils ne s'en rendent même pas compte de ça. C'est eux les fous. Le savoir est une arme efficace, mais ils sont pacifiques. Les Illuminatis sont comme les autres loups voués à une mort certaine. Car l'immortalité n'existe pas. Tout être vivant s'éteindra. Que ce soit avec le temps ou le combat. Car il y a toujours quelqu'un de plus fort que vous. La véritable sagesse est d'être fou alors ? Surement, la folie existe de partout, elle fait des ravages. Mais toutes les folies ne sont pas mauvaises. Quelque-unes apportent le bonheur l'enivrement. Mieux qu'une drogue quelquoncque. Frankenwinnie ne t'en fais pas, un jour ta folie t'emportera. Tout comme nous tous ...

    [Fini !!]


Dernière édition par Balrog le Jeu 21 Avr - 11:35, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog]   Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog] EmptyJeu 21 Avr - 9:39

Le membre 'Balrog' a effectué l'action suivante : Le Destin

'Chaud&Humide' :
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Résultat :
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MessageSujet: Re: Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog]   Du grabuge qui fait froid dans le dos...[Prio Balrog] EmptyMer 14 Déc - 20:11

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